Juvenalia II
Some, like tranlations by Katherine Anne Porter,
ballades of ladies of times long by-gone-
'ou est Flora, la belle Romaine,
'dites moi'? N'en quell pays'?
in antediluvian type, dated, set in order;
some like Holderlin, the incomparable,
against whose head the hills rolled and burst like breakers,
and many another maker:
eager fakers, all, and showing the wages
of imitation mostly yellow pages.
Out wiggle-slips
a flattened rose. I sigh, press it to my lips
sliding closed the drawer on all that long-ago
but not before a moth ball, ghostly pale, bounces,
echoing in timely fashion, down the stair
insisting there was a time (hello)
pre-film, pre-TV, pre-PC
when people dreamed that form, folly, oh,
might make a message musical and clearer.
And so it often did.
poem by Morgan Michaels
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poem by Rwetewrt Erwtwer
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The God Of The Poor
There was a lord that hight Maltete,
Among great lords he was right great,
On poor folk trod he like the dirt,
None but God might do him hurt.
Deus est Deus pauperum.
With a grace of prayers sung loud and late
Many a widow’s house he ate;
Many a poor knight at his hands
Lost his house and narrow lands.
Deus est Deus pauperum.
He burnt the harvests many a time,
He made fair houses heaps of lime;
Whatso man loved wife or maid
Of Evil-head was sore afraid.
Deus est Deus pauperum.
He slew good men and spared the bad;
Too long a day the foul dog had,
E’en as all dogs will have their day;
But God is as strong as man, I say.
Deus est Deus pauperum.
For a valiant knight, men called Boncoeur,
Had hope he should not long endure,
And gathered to him much good folk,
Hardy hearts to break the yoke.
Deus est Deus pauperum.
But Boncoeur deemed it would be vain
To strive his guarded house to gain;
Therefore, within a little while,
He set himself to work by guile.
Deus est Deus pauperum.
He knew that Maltete loved right well
Red gold and heavy. If from hell
The Devil had cried, “Take this gold cup,”
Down had he gone to fetch it up.
Deus est Deus pauperum.
Twenty poor men’s lives were nought
To him, beside a ring well wrought.
The pommel of his hunting-knife
Was worth ten times a poor man’s life.
Deus est Deus pauperum.
A squire new-come from over-sea
Boncoeur called to him privily,
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poem by William Morris
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La Liberte
UN CHEVRIER, UN BERGER
LE CHEVRIER
Berger, quel es-tu donc? qui t'agite? et quels dieux
De noirs cheveux épars enveloppent tes yeux?
LE BERGER
Blond pasteur de chevreaux, oui, tu veux me l'apprendre:
Oui, ton front est plus beau, ton regard est plus tendre.
LE CHEVRIER
Quoi! tu sors de ces monts où tu n'as vu que toi,
Et qu'on n'approche point sans peine et sans effroi?
LE BERGER
Tu te plais mieux sans doute au bois, à la prairie;
Tu le peux. Assieds-toi parmi l'herbe fleurie:
Moi, sous un antre aride, en cet affreux séjour,
Je me plais sur le roc à voir passer le jour.
LE CHEVRIER
Mais Cérès a maudit cette terre âpre et dure;
Un noir torrent pierreux y roule une onde impure;
Tous ces rocs, calcinés sous un soleil rongeur,
Brûlent et font hâter les pas du voyageur.
Point de fleurs, point de fruits, nul ombrage fertile
N'y donne au rossignol un balsamique asile.
Quelque olivier au loin, maigre fécondité,
Y rampe et fait mieux voir leur triste nudité.
Comment as-tu donc su d'herbes accoutumées
Nourrir dans ce désert tes brebis affamées?
LE BERGER
Que m'importe! est-ce à moi qu'appartient ce troupeau?
Je suis esclave.
LE CHEVRIER
Au moins un rustique pipeau
A-t-il chassé l'ennui de ton rocher sauvage?
Tiens, veux-tu cette flûte? Elle fut mon ouvrage.
Prends: sur ce buis, fertile en agréables sons,
Tu pourras des oiseaux imiter les chansons.
[...] Read more
poem by Andre Marie de Chenier
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L’Invention
O fils du Mincius, je te salue, ô toi
Par qui le dieu des arts fut roi du peuple-roi!
Et vous, à qui jadis, pour créer l'harmonie,
L'Attique et l'onde Égée, et la belle Ionie,
Donnèrent un ciel pur, les plaisirs, la beauté,
Des moeurs simples, des lois, la paix, la liberté,
Un langage sonore aux douceurs souveraines,
Le plus beau qui soit né sur des lèvres humaines!
Nul âge ne verra pâlir vos saints lauriers,
Car vos pas inventeurs ouvrirent les sentiers;
Et du temple des arts que la gloire environne
Vos mains ont élevé la première colonne.
A nous tous aujourd'hui, vos faibles nourrissons,
Votre exemple a dicté d'importantes leçons.
Il nous dit que nos mains, pour vous être fidèles,
Y doivent élever des colonnes nouvelles.
L'esclave imitateur naît et s'évanouit;
La nuit vient, le corps reste, et son ombre s'enfuit.
Ce n'est qu'aux inventeurs que la vie est promise.
Nous voyons les enfants de la fière Tamise,
De toute servitude ennemis indomptés;
Mieux qu'eux, par votre exemple, à vous vaincre excités,
Osons; de votre gloire éclatante et durable
Essayons d'épuiser la source inépuisable.
Mais inventer n'est pas, en un brusque abandon,
Blesser la vérité, le bon sens, la raison;
Ce n'est pas entasser, sans dessein et sans forme,
Des membres ennemis en un colosse énorme;
Ce n'est pas, élevant des poissons dans les airs,
A l'aile des vautours ouvrir le sein des mers;
Ce n'est pas sur le front d'une nymphe brillante
Hérisser d'un lion la crinière sanglante:
Délires insensés! fantômes monstrueux!
Et d'un cerveau malsain rêves tumultueux!
Ces transports déréglés, vagabonde manie,
Sont l'accès de la fièvre et non pas du génie;
D'Ormus et d'Ariman ce sont les noirs combats,
Où, partout confondus, la vie et le trépas,
Les ténèbres, le jour, la forme et la matière,
Luttent sans être unis; mais l'esprit de lumière
Fait naître en ce chaos la concorde et le jour:
D'éléments divisés il reconnaît l'amour,
Les rappelle; et partout, en d'heureux intervalles,
Sépare et met en paix les semences rivales.
Ainsi donc, dans les arts, l'inventeur est celui
Qui peint ce que chacun put sentir comme lui;
Qui, fouillant des objets les plus sombres retraites,
Étale et fait briller leurs richesses secrètes;
Qui, par des noeuds certains, imprévus et nouveaux,
[...] Read more
poem by Andre Marie de Chenier
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Le Mendiant
C'était quand le printemps a reverdi les prés.
La fille de Lycus, vierge aux cheveux dorés,
Sous les monts Achéens, non loin de Cérynée,
Errait à l'ombre, aux bords du faible et pur Crathis,
Car les eaux du Crathis, sous des berceaux de frêne,
Entouraient de Lycus le fertile domaine.
Soudain, à l'autre bord,
Du fond d'un bois épais, un noir fantôme sort,
Tout pâle, demi-nu, la barbe hérissée:
Il remuait à peine une lèvre glacée,
Des hommes et des dieux implorait le secours,
Et dans la forêt sombre errait depuis deux jours;
Il se traîne, il n'attend qu'une mort douloureuse;
Il succombe. L'enfant, interdite et peureuse,
A ce hideux aspect sorti du fond des bois,
Veut fuir; mais elle entend sa lamentable voix.
Il tend les bras, il tombe à genoux; il lui crie
Qu'au nom de tous les dieux il la conjure, il prie,
Et qu'il n'est point à craindre, et qu'une ardente faim
L'aiguillonne et le tue, et qu'il expire enfin.
'Si, comme je le crois, belle dès ton enfance,
C'est le dieu de ces eaux qui t'a donné naissance,
Nymphe, souvent les voeux des malheureux humains
Ouvrent des immortels les bienfaisantes mains,
Ou si c'est quelque front porteur d'une couronne
Qui te nomme sa fille et te destine au trône,
Souviens-toi, jeune enfant, que le ciel quelquefois
Venge les opprimés sur la tête des rois.
Belle vierge, sans doute enfant d'une déesse,
Crains de laisser périr l'étranger en détresse:
L'étranger qui supplie est envoyé des dieux.'
Elle reste. A le voir, elle enhardit ses yeux,
. . . . . . . . et d'une voix encore
Tremblante: 'Ami, le ciel écoute qui l'implore.
Mais ce soir, quand la nuit descend sur l'horizon,
Passe le pont mobile, entre dans la maison;
J'aurai soin qu'on te laisse entrer sans méfiance.
Pour la douzième fois célébrant ma naissance,
Mon père doit donner une fête aujourd'hui.
Il m'aime, il n'a que moi: viens t'adresser à lui,
C'est le riche Lycus. Viens ce soir; il est tendre,
Il est humain: il pleure aux pleurs qu'il voit répandre.'
Elle achève ces mots, et, le coeur palpitant,
S'enfuit; car l'étranger sur elle, en l'écoutant,
Fixait de ses yeux creux l'attention avide.
Elle rentre, cherchant dans le palais splendide
L'esclave près de qui toujours ses jeunes ans
[...] Read more
poem by Andre Marie de Chenier
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Donnez-moi
(roussel / northfield / robichaud / plamondon)
(please note : these lyrics are not complete. they
Are complete as far as we have been able to decipher
Them.
If anyone has any ideas as to what the question
Marks represent - please contact the owner of
The website with suggestions.)
Im goin down for the first time
I cant see, its a state of my mind
Believin you
Is gonna be the end of me
You dont seem to realise
All the signs, cant you recognise?
I need you
But are you needin me?
Donnez-moi
Oh, give it to me
Donnez-moi
Ah, you know I want it
Donnez-moi
Come on and give it to me
Donnez-moi, donnez-moi
Donnez, donnez, donnez...
Its been a while since you came inside
Held me close and talked for a while
Baby, dont let me drift away
Im going down for the last time
Wont you please throw me a line?
I need you
But are you needin me?
Donnez-moi
Oh, give it to me
Donnez-moi
I feel my passion through it
Donnez-moi
Ah, Im uncontrollable
Donnez-moi, donnez-moi
Come on and do it to me
Donnez-moi
Yes, I really want it
Donnez-moi
I taste the ? ? ? ? ?
Donnez-moi
Ive got to catch my breath
Donnez-moi, donnez-moi
Tu penses jamais
Oh, alone, without you
The signs of discontent,
Misgivings, delusions
No reason to believe
[...] Read more
song performed by Dusty Springfield
Added by Lucian Velea
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Donnez Mois (Give It To Me)
(roussel / northfield / robichaud / plamondon)
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Them.
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I'm goin' down for the first time
I can't see, it's a state of my mind
Believin' you
Is gonna be the end of me
You don't seem to realise
All the signs, can't you recognise?
I need you
But are you needin' me?
Donnez-moi
Oh, give it to me
Donnez-moi
Ah, you know i want it
Donnez-moi
Come on and give it to me
Donnez-moi, donnez-moi
Donnez, donnez, donnez...
It's been a while since you came inside
Held me close and talked for a while
Baby, don't let me drift away
I'm going down for the last time
Won't you please throw me a line?
I need you
But are you needin' me?
Donnez-moi
Oh, give it to me
Donnez-moi
I feel my passion through it
Donnez-moi
Ah, i'm uncontrollable
Donnez-moi, donnez-moi
Come on and do it to me
Donnez-moi
Yes, i really want it
Donnez-moi
I taste the ?????
Donnez-moi
I've got to catch my breath
Donnez-moi, donnez-moi
Tu penses jamais
Oh, alone, without you
The signs of discontent,
Misgivings, delusions
No reason to believe
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song performed by Dusty Springfield
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Conclusion
Il est ! Mais nul cri d'homme ou d'ange, nul effroi,
Nul amour, nulle bouche, humble, tendre ou superbe,
Ne peut balbutier distinctement ce verbe !
Il est ! il est ! il est ! il est éperdument !
Tout, les feux, les clartés, les cieux, l'immense aimant,
Les jours, les nuits, tout est le chiffre ; il est la somme.
Plénitude pour lui, c'est l'infini pour l'homme.
Faire un dogme, et l'y mettre ! ô rêve ! inventer Dieu !
Il est ! Contentez-vous du monde, cet aveu !
Quoi ! des religions, c'est ce que tu veux faire,
Toi, l'homme ! ouvrir les yeux suffit ; je le préfère.
Contente-toi de croire en Lui ; contente-toi
De l'espérance avec sa grande aile, la foi ;
Contente-toi de boire, altéré, ce dictame ;
Contente-toi de dire : - Il est, puisque la femme
Berce l'enfant avec un chant mystérieux ;
Il est, puisque l'esprit frissonne curieux ;
Il est, puisque je vais le front haut ; puisqu'un maître
Qui n'est pas lui, m'indigne, et n'a pas le droit d'être ;
Il est, puisque César tremble devant Patmos ;
Il est, puisque c'est lui que je sens sous ces mots :
Idéal, Absolu, Devoir, Raison, Science ;
Il est, puisqu'à ma faute il faut sa patience,
Puisque l'âme me sert quand l'appétit me nuit,
Puisqu'il faut un grand jour sur ma profonde nuit! -
La pensée en montant vers lui devient géante.
Homme, contente-toi de cette soif béante ;
Mais ne dirige pas vers Dieu ta faculté
D'inventer de la peur et de l'iniquité,
Tes catéchismes fous, tes korans, tes grammaires,
Et ton outil sinistre à forger des chimères.
Vis, et fais ta journée ; aime et fais ton sommeil.
Vois au-dessus de toi le firmament vermeil ;
Regarde en toi ce ciel profond qu'on nomme l'âme ;
Dans ce gouffre, au zénith, resplendit une flamme.
Un centre de lumière inaccessible est là.
Hors de toi comme en toi cela brille et brilla ;
C'est là-bas, tout au fond, en haut du précipice.
Cette clarté toujours jeune, toujours propice,
Jamais ne s'interrompt et ne pâlit jamais ;
Elle sort des noirceurs, elle éclate aux sommets ;
La haine est de la nuit, l'ombre est de la colère !
Elle fait cette chose inouïe, elle éclaire.
Tu ne l'éteindrais pas si tu la blasphémais ;
Elle inspirait Orphée, elle échauffait Hermès ;
Elle est le formidable et tranquille prodige ;
L'oiseau l'a dans son nid, l'arbre l'a dans sa tige ;
Tout la possède, et rien ne pourrait la saisir ;
Elle s'offre immobile à l'éternel désir,
Et toujours se refuse et sans cesse se donne ;
[...] Read more
poem by Victor Hugo
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Jeton KELMENDI – Biographie poésie
Traduit en français par Athanase Vantchev de Thracy Paris
Jeton KELMENDI – Biographie
Jeton Kelmendi est un auteur qui propose une poésie tri-dimensionnelle, couplant modernité et actualité, et qui la communique d’une manière à la fois originale et traditionnelle. Des critiques littéraires ont apprécié dans sa poésie un message au caractère claire, puissant et accompli.
Le langage de Kelmendi est personnel et s’offre naturellement au lecteur. Sa forme agréable et attractive tient significativement à ses concepts émouvants figuratifs en même temps que complexes. L’essence de sa poésie est une narration verticale et une sélection rigoureuse des sujets abordés, qui lui permettent des jeux d’espace et de temps.
Le poète albanais Jeton Kelmendi est né à Peja en 1978. Il a suivi sa scolarité, primaire et secondaire, dans sa ville natale, puis il a poursuivi des études supérieures à l’Université de Prishtina. Correspondant de plusieurs média albanais (en Albanie et au Kosovo) , il collabore avec encore d’autres au niveau international.
Kelmendi est un nom familier aux lecteurs kosovars de poésie, depuis 2000.
Il est également connu comme journaliste, spécialisé dans les domaines politique et culturel.
La poésie de Kelmendi a été traduite en plusieurs langues et figure dans de nombreuses anthologies. Membre de plusieurs associations internationales de poètes, il a été publié dans des revues culturelles, surtout en anglais.
Au centre de la pensée poétique de Kelmendi se trouvent la subtilité de l’expression et le soin accordé à la parole. Les thèmes dominants de ses écrits sont l’amour et les réalités crues de la situation politique, qu’imprègne souvent un sentiment de déception devant la conduite des affaires.
Il est un ancien combattant de l’UCK (Armée de Libération Kosovare) . Actuellement, membre de l’Association Européenne des Journalistes Professionnels, Kelmendi réside à Bruxelles.
Bibliographie
En albanais:
Le siècle de promesses - Shekulli i Premtimeve,1999 (poésie)
Au delà du silence - Përtej Heshtjes,2002 (poésie)
S’il est midi - Në qoftë mesditë,2004 (poésie)
Donnez-moi une patrie - Më fal pak Atdhe,2005 (poésie)
Où vont les avenirs - Ku shkojnë ardhjet,2007 (poésie)
Madame Parole - Zonja Fjalë 2007 (théâtre)
En roumain:
Si rares sont devenues les lettres - Ce mult s-au rãrit scrisorile 2007 (anthologie personnelle de poèmes)
Poesie
MADEMOISELLE PAROLE ET MONSIEUR PENSEE
1.
J’ai parlé d’une manière plutôt
Différente
Trop triomphante
Mademoiselle
J’espère que
Vous n’y voyez pas d’offense
Ce ne sont, après tout
Que des paroles d’un poète
Et vous savez qu’il est permis
[...] Read more
poem by Jeton Kelmendi Poét
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Sadeness Part 1 (Extended Trance Mix)
Sade dit moi
Sade donne moi
Sade dit moi qu'est ce que tu vas chercher?
le bien par le mal
la vertu par le vice
Sade dit moi pourquoi l' 'evangile du mal?
quelle est ta religion ou' sont tes fide'les?
Si tu es contre Dieu, tu es contre l'homme.
Sade dit moi pourquoi le sang pour le plaisir?
Le plaisir sans l'amour.
N'y a t'il plus de sentiment dans le culte de l'homme ?
Sade es-tu diabolique ou divin?
Sade, tell me...
Sade, give me...
Sade, tell me...what is it that you seek?
The rightness of wrong, the virtue of vice...
Sade, tell me...why the Gospel of evil?
What is your religion? Where are your faithful?
If you are against God, you are against man...
Sade, tell me...why blood for pleasure? Pleasure without love?
Is there no emotion in the cult of man?
Sade, are you diabolical or divine?
SADENESS (Extended Version lyrics in [])
Sade dit moi
Sade donne moi
Sade dit moi...
qu'est ce que tu vas chercher?
le bien par le mal, la vertu par le vice?
Sade dit moi...
pourquoi l' 'evangile du mal?
quelle est ta religion ou' sont tes fide'les?
Si tu es contre Dieu, tu es contre l'homme.
[Sade dit moi pourquoi le sang pour le plaisir?
Le plaisir sans l'amour.
N'y a t'il plus de sentiment dans le culte de l'homme?]
Sade es-tu diabolique ou divin?
Sade dit moi...
Sade donne moi...
Sade dit moi...
Sade donne moi...
[The prinicpals of lust]
Sade dit moi...
Sade donne moi...(x3 to fade)
Sade, tell me...
Sade, give me...
Sade, tell me...
what is it that you seek?
The rightness of wrong, the virtue of vice...
Sade, tell me...
why the Gospel of evil?
[...] Read more
song performed by Enigma
Added by Lucian Velea
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Chanson des oiseaux
Vie ! ô bonheur ! bois profonds,
Nous vivons.
L'essor sans fin nous réclame ;
Planons sur l'air et les eaux !
Les oiseaux
Sont de la poussière d'âme.
Accourez, planez ! volons
Aux vallons,
A l'antre, à l'ombre, à l'asile !
Perdons-nous dans cette mer
De l'éther
Où la nuée est une île !
Du fond des rocs et des joncs,
Des donjons,
Des monts que le jour embrase,
Volons, et, frémissants, fous,
Plongeons-nous
Dans l'inexprimable extase !
Oiseaux, volez aux clochers,
Aux rochers,
Au précipice, à la cime,
Aux glaciers, aux lacs, aux prés ;
Savourez
La liberté de l'abîme!
Vie ! azur ! rayons ! frissons !
Traversons
La vaste gaîté sereine,
Pendant que sur les vivants,
Dans les vents,
L'ombre des nuages traîne !
Avril ouvre à deux battants
Le printemps ;
L'été le suit, et déploie
Sur la terre un beau tapis
Fait d'épis,
D'herbe, de fleurs, et de joie.
Buvons, mangeons ; becquetons
Les festons
De la ronce et de la vigne ;
Le banquet dans la forêt
Est tout prêt ;
Chaque branche nous fait signe.
Les pivoines sont en feu ;
[...] Read more
poem by Victor Hugo
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Au passant d'un soir
Dites, quel est le pas
Des mille pas qui vont et passent
Sur les grand'routes de l'espace,
Dites, quel est le pas
Qui doucement, un soir, devant ma porte basse
S'arrêtera ?
Elle est humble, ma porte,
Et pauvre, ma maison.
Mais ces choses n'importent.
Je regarde rentrer chez moi tout l'horizon
A chaque heure du jour, en ouvrant ma fenêtre ;
Et la lumière et l'ombre et le vent des saisons
Sont la joie et la force et l'élan de mon être.
Si je n'ai plus en moi cette angoisse de Dieu
Qui fit mourir les saints et les martyrs dans Rome,
Mon coeur, qui n'a changé que de liens et de voeux,
Eprouve en lui l'amour et l'angoisse de l'homme.
Dites, quel est le pas
Des mille pas qui vont et passent
Sur les grand'routes de l'espace,
Dites, quel est le pas
Qui doucement, un soir, devant ma porte basse
S'arrêtera ?
Je saisirai les mains, dans mes deux mains tendues,
A cet homme qui s'en viendra
Du bout du monde, avec son pas ;
Et devant 1'ombre et ses cent flammes suspendues
Là-haut, au firmament,
Nous nous tairons longtemps
Laissant agir le bienveillant silence
Pour apaiser l'émoi et la double cadence
De nos deux coeurs battants.
Il n'importe d'où qu'il me vienne
S'il est quelqu'un qui aime et croit
Et qu'il élève et qu'il soutienne
La même ardeur qui monte en moi.
Alors combien tous deux nous serons émus d'être
Ardents et fraternels, l'un pour l'autre, soudain,
Et combien nos deux coeurs seront fiers d'être humains
Et clairs et confiants sans encor se connaître !
On se dira sa vie avec le désir fou
[...] Read more
poem by Emile Verhaeren
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La Course
Vous m’avez dit :
Laisse-les vivre
Là-bas...
Que t’importent leurs bonds ou leurs pas
Sur l’herbe de l’aurore ou l’herbe de midi,
M’avez-vous dit ?
C’est vrai. Ma maison est haute et belle sur la place.
C’est vrai que ma maison est haute et belle et vaste,
Faite de marbre avec un toit de tuiles d’or ;
J’y vis ; j’y dors ;
Mon pas y traîne sur les dalles
Le cuir taillé de mes sandales,
Et mon manteau sur le pavé
Frôle son bruit de laine souple.
J’ai des amis, le poing levé,
Qui heurtent, en chantant, leurs coupes
A la beauté !
On entre ; on sort.
Ma maison est vaste sous son toit de tuiles d’or,
Chacun dit : Notre hôte est heureux.
Et moi aussi je dis comme eux,
Tout bas :
A quoi bon vivre,
Là-bas,
A quoi bon vivre ailleurs qu’ici...
Puis le soir vient et je suis seul alors dans l’ombre
Et je ferme les yeux...
Alors :
Il me semble que l’ombre informe, peu à peu,
Tressaille, tremble, vibre et s’anime et se meut
Et sourdement s’agite en son silence obscur ;
J’entends craquer la poutre et se fendre le mur
Et voici, par sa fente invisible et soudaine,
Que, sournoise d’abord et perceptible à peine,
Une odeur de forêt, d’eau vive et d’herbe chaude,
Pénètre, se répand, rampe, circule et rôde
Et, plus forte, plus ample et plus universelle,
S’accroît, se multiplie et m’apporte avec elle
Les diverses senteurs que la terre sacrée,
Forestière, rustique, aride ou labourée,
Mêle au vent de la nuit, du soir ou de l’aurore ;
Et bientôt, peu à peu, toute l’ombre est sonore.
Elle bourdonne ainsi qu’une ruche éveillée
Qui murmure au soleil à travers la feuillée,
Après la pluie oblique et l’averse pesante ;
[...] Read more
poem by Henri de Regnier
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I'm the type of girl
Im the type of girl that will hang on.
And never let go.
I'm the type of girl whose always hyper.
The one you wanna know.
Im the type of girl you wont wanna date.
But would love to be just friends.
I'm the type of girl who knows the killer.
Long before it ends.
I'm the type of girl whose rooms a mess.
But whose desk is always neat.
I'm the type of girl who is slightly weird.
But you really wanna meet.
I'm the type of girl that holds her tounge.
But never says whats right.
I'm the type of girl who loves to sleep.
But reads all through the night.
I'm the type of girls who fails at sports.
But wins at every game.
I'm the type of girl that always cries.
But covers all the pain.
I'm the type of girl that falls inlove.
With all the wrong guys.
I'm the type of girl thats ready to believe.
In all your pathetic lies.
I'm the type of girl that hates Taylor Lautner.
And all those other teens.
I'm the type of girl who sits alone.
But chases every dream.
I'm the type of girl you can't forget.
Or get out of your head.
I'm the type of girl who'll stick by your side.
Even when your dead.
I'm the type of girl who says what she feels.
And means every single words.
I'm the type of girl that falls up stairs.
And sings songs you've never heard.
I'm the type of girl who spends her life.
Writing depressing poems.
I'm the type of girl who loves to walk.
'Cause she likes to be alone.
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poem by Silence Dogood
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La Fée Et La Péri (The Fay And The Peri)
I
Enfants ! si vous mouriez, gardez bien qu'un esprit
De la route des cieux ne détourne votre âme !
Voici ce qu'autrefois un vieux sage m'apprit : -
Quelques démons, sauvés de l'éternelle flamme,
Rebelles moins pervers que l'Archange proscrit,
Sur la terre, où le feu, l'onde ou l'air les réclame,
Attendent, exilés, le jour de Jésus-Christ.
Il en est qui, bannis des célestes phalanges,
Ont de si douces voix qu'on les prend pour des anges.
Craignez-les : pour mille ans exclus du paradis,
Ils vous entraîneraient, enfants, au purgatoire ! -
Ne me demandez pas d'où me vient cette histoire;
Nos pères l'ont contée; et moi, je la redis.
II
LA PÉRI
Où vas-tu donc, jeune âme?... Écoute !
Mon palais pour toi veut s'ouvrir.
Suis-moi, des cieux quitte la route;
Hélas ! tu t'y perdrais sans doute,
Nouveau-né, qui viens de mourir !
Tu pourras jouer à toute heure
Dans mes beaux jardins aux fruits d'or;
Et de ma riante demeure
Tu verras ta mère qui pleure
Près de ton berceau, tiède encor.
Des Péris je suis la plus belle;
Mes sueurs règnent où naît le jour;
Je brille en leur troupe immortelle,
Comme entre les fleurs brille celle
Que l'on cueille en rêvant d'amour.
Mon front porte un turban de soie;
Mes bras de rubis sont couverts;
Quand mon vol ardent se déploie,
L'aile de pourpre qui tournoie
Roule trois yeux de flamme ouverts.
Plus blanc qu'une lointaine voile,
Mon corps n'en a point la pâleur;
En quelque lieu qu'il se dévoile,
Il l'éclaire comme une étoile,
Il l'embaume comme une fleur.
LA FÉE
Viens, bel enfant ! Je suis la Fée.
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poem by Victor Hugo
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Le Soleil Est Pres De Moi
Le soleil est prs de moi
Le soleil est prs de moi
Le soleil est prs de moi
Le soleil est prs de moi
Le soleil est prs de moi
Le soleil est prs de moi
Le soleil est prs de moi
Le soleil est prs de moi
Anywhere, I want you
Anywhere I want
Anywhere, I want you
Anywhere I want
Le soleil est prs de moi
Le soleil est prs de moi
Le soleil est prs de moi
Le soleil est prs de moi....
song performed by Air
Added by Lucian Velea
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The Eve of Crecy
Gold on her head, and gold on her feet,
And gold where the hems of her kirtle meet,
And a golden girdle round my sweet;
Ah! qu'elle est belle La Marguerite.
Margaret's maids are fair to see,
Freshly dress'd and pleasantly;
Margaret's hair falls down to her knee;
Ah! qu'elle est belle La Marguerite.
If I were rich I would kiss her feet;
I would kiss the place where the gold hems meet,
And the golden kirtle round my sweet:
Ah! qu'elle est belle La Marguerite.
Ah me! I have never touch'd her hand;
When the arrière-ban goes through the land,
Six basnets under my pennon stand;
Ah! qu'elle est belle La Marguerite.
And many an one grins under his hood:
Sir Lambert du Bois, with all his men good,
Has neither food nor firewood;
Ah! qu'elle est belle la Marguerite.
If I were rich I would kiss her feet,
And the golden girdle of my sweet,
And thereabouts where the gold hems meet;
Ah! qu'elle est belle La Marguerite.
Yet even now it is good to think,
While my few poor varlets grumble and drink
In my desolate hall, where the fires sink,--
Ah! qu'elle est belle La Marguerite,--
Of Margaret sitting glorious there,
In glory of gold and glory of hair,
And glory of glorious face most fair;
Ah! qu'elle est belle La Marguerite.
Likewise to-night I make good cheer,
Because this battle draweth near:
For what have I to lose or fear?
Ah! qu'elle est belle La Marguerite.
For, look you, my horse is good to prance
A right fair measure in this war-dance,
Before the eyes of Philip of France;
Ah! qu'elle est belle La Marguerite.
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poem by William Morris
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A qui la faute?
Tu viens d'incendier la Bibliothèque ?
- Oui.
J'ai mis le feu là.
- Mais c'est un crime inouï !
Crime commis par toi contre toi-même, infâme !
Mais tu viens de tuer le rayon de ton âme !
C'est ton propre flambeau que tu viens de souffler !
Ce que ta rage impie et folle ose brûler,
C'est ton bien, ton trésor, ta dot, ton héritage
Le livre, hostile au maître, est à ton avantage.
Le livre a toujours pris fait et cause pour toi.
Une bibliothèque est un acte de foi
Des générations ténébreuses encore
Qui rendent dans la nuit témoignage à l'aurore.
Quoi! dans ce vénérable amas des vérités,
Dans ces chefs-d'oeuvre pleins de foudre et de clartés,
Dans ce tombeau des temps devenu répertoire,
Dans les siècles, dans l'homme antique, dans l'histoire,
Dans le passé, leçon qu'épelle l'avenir,
Dans ce qui commença pour ne jamais finir,
Dans les poètes! quoi, dans ce gouffre des bibles,
Dans le divin monceau des Eschyles terribles,
Des Homères, des jobs, debout sur l'horizon,
Dans Molière, Voltaire et Kant, dans la raison,
Tu jettes, misérable, une torche enflammée !
De tout l'esprit humain tu fais de la fumée !
As-tu donc oublié que ton libérateur,
C'est le livre ? Le livre est là sur la hauteur;
Il luit; parce qu'il brille et qu'il les illumine,
Il détruit l'échafaud, la guerre, la famine
Il parle, plus d'esclave et plus de paria.
Ouvre un livre. Platon, Milton, Beccaria.
Lis ces prophètes, Dante, ou Shakespeare, ou Corneille
L'âme immense qu'ils ont en eux, en toi s'éveille ;
Ébloui, tu te sens le même homme qu'eux tous ;
Tu deviens en lisant grave, pensif et doux ;
Tu sens dans ton esprit tous ces grands hommes croître,
Ils t'enseignent ainsi que l'aube éclaire un cloître
À mesure qu'il plonge en ton coeur plus avant,
Leur chaud rayon t'apaise et te fait plus vivant ;
Ton âme interrogée est prête à leur répondre ;
Tu te reconnais bon, puis meilleur; tu sens fondre,
Comme la neige au feu, ton orgueil, tes fureurs,
Le mal, les préjugés, les rois, les empereurs !
Car la science en l'homme arrive la première.
Puis vient la liberté. Toute cette lumière,
C'est à toi comprends donc, et c'est toi qui l'éteins !
Les buts rêvés par toi sont par le livre atteints.
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poem by Victor Hugo
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Temora - Book I
ARGUMENT.
Cairbar, the son of Borbar-duthul, lord of Atha, in Connaught, the most Potent chief of the race of the Fir-bolg, having murdered, at Temora, the royal palace, Cormac, the son of Artho, the young king of Ireland, usurped the throne. Cormac was lineally descended from Conar, the son of Trenmor, the great-grandfather of Fingal, king of those Caledonians who inhabited the western coast of Scotland. Fingal resented the behavior of Cairbar, and resolved to pass over into Ireland with an army, to re-establish the royal family on the Irish throne. Early intelligence of his designs coming to Cairbar, he assembled some of his tribes in Ulster, and at the same time ordered his brother Cathmor to follow him speedily with an army from Temora. Such was the situation of affairs when the Caledonian invaders appeared on the coast of Ulster.
The poem opens in the morning. Cairbar is represented as retired from the rest of the army, when one of his scouts brought him news of the landing of Fingal. He assembles a council of his chiefs. Foldath, the chief of Moma, haughtily despises the enemy; and is reprimanded warmly by Malthos. Cairbar, after hearing their debate, orders a feast to be prepared, to which, by his bard Olla, he invites Oscar, the son of Ossian; resolving to pick a quarrel with that hero, and so have some pretext for killing him. Oscar came to the feast; the quarrel happened; the followers of both fought, and Cairbar and Oscar fell by mutual wounds. The noise of the battle reached Fingal's army. The king came on to the relief of Oscar, and the Irish fell back to the army of Cathmor, who was advanced to the banks of the river Lubar, on the heath of Moi-lena. Fingal, after mourning over his grandson, ordered Ullin, the chief of his bards, to carry his body to Morven, to be there interred. Night coming on, Althan, the son of Conachar, relates to the king the particulars of the murder of Cormac. Fillan, the son of Fingal, is sent to observe the motions of Cathmor, by night, which concludes the action of the first day. The scene of this book is a plain, near the hill of Mora, which rose on the borders of the heath of Moi-lena in Ulster.
THE blue waves of Erin roll in light. The mountains are covered with day. Trees shake their dusky heads in the breeze. Gray torrents pour their noisy streams. Two green hills, with aged oaks, surround a narrow plain. The blue course of a stream is there. On its banks stood Cairbar of Atha. His spear supports the king: the red eye of his fear is sad. Cormac rises in his soul, with all his ghastly wounds. The gray form of the youth appears in darkness. Blood pours from his airy side. Cairbar thrice threw his spear on earth. Thrice he stroked his beard. His steps are short. He often stops. He tosses his sinewy arms. He is like a cloud in the desert, varying its form to every blast. The valleys are sad around, and fear, by turns, the shower! The king at length resumed his soul. He took his pointed spear. He turned his eye to Moi-lena. The scouts of blue ocean came. They came with steps of fear, and often looked behind. Cairbar knew that the mighty were near. He called his gloomy chiefs.
The sounding steps of his warriors came. They drew at once their swords. There Morlath stood with darkened face. Hidalla's long hair sighs in the wind. Red-haired Cormar bends on his spear, and rolls his sidelong-looking eyes. Wild is the look of Malthos, from beneath two shaggy brows. Foldath stands, like an oozy rock, that covers its dark sides with foam. His spear is like Slimora's fir, that meets the wind of heaven. His shield is marked with the strokes of battle. His red eye despises danger. These, and a thousand other chiefs, surrounded the king of Erin, when the scout of ocean came, Mor-annal, from streamy Moi-lena, His eyes hang forward from his face. His lips are trembling pale!
"Do the chiefs of Erin stand," he said, "silent as the grove of evening? Stand they, like a silent wood, and Fingal on the coast? Fingal, who is terrible in battle, the king of streamy Morven!" "Hast thou seen the warrior?" said Cairbar with a sigh. "Are his heroes many on the coast? Lifts he the spear of battle? or comes the king in peace?" "In peace be comes not, king of Erin; I have seen his forward spear. It is a meteor of death. The blood of thousands is on its steel. He came first to the shore, strong in the gray hair of age. Full rose his sinewy limbs, as he strode in his might. That sword is by his side, which gives no second wound. His shield is terrible, like the bloody moon, ascending through a storm. Then came Ossian, king of songs. Then Morni's son, the first of men. Connal leaps forward on his spear. Dermid spreads his dark-brown locks. Fillan bends his bow, the young hunter of streamy Moruth. But who is that before them, like the terrible course of a stream? It is the son of Ossian, bright between his locks! His long hair falls on his back. His dark brows are half enclosed in steel. His sword hangs loose on his side. His spear glitters as he moves. I fled from his terrible eyes, king of high Temora!"
"Then fly, thou feeble man," said Foldath's gloomy wrath. "Fly to the gray streams of thy land, son of the little soul! Have not I seen that Oscar? I beheld the chief in war. He is of the mighty in danger: but there are others who lift the spear. Erin has many sons as brave, king of Temora of groves. Let Foldath meet him in his strength. Let me stop this mighty stream. My spear is covered with blood. My shield is like the wall of Tura!"
"Shall Foldath alone meet the foe?" replied the dark-browed Malthos? "Are they not on our coast, like the waters of many streams? Are not these the chiefs who vanquished Swaran, when the sons of green Erin fled? Shall Foldath meet their bravest hero? Foldath of the heart of pride! Take the strength of the people! and let Malthos come. My sword is red with slaughter, but who has heard my words?"
"Sons of green Erin," said Hidalla, "let not Fingal hear your words. The foe might rejoice, and his arm be strong in the land. Ye are brave, O warriors! Ye are tempests in war. Ye are like storms, which meet the rocks without fear, and overturn the woods! But let us move in our strength, slow as a gathered cloud! Then shall the mighty tremble; the spear shall fall from the hand of the valiant. We see the cloud of death, they will say, while shadows fly over their face. Fingal will mourn in his age. He shall behold his flying fame. The steps of his chiefs will cease in Morven. The moss of years shall grow in Selma!"
Cairbar heard their words in silence, like the cloud of a shower: it stands dark on Cromla, till the lightning bursts its side. The valley gleams with heaven's flame; the spirits of the storm rejoice. So stood the silent king of Temora; at length his words broke forth. "Spread the feast on Moi-lena. Let my hundred bards attend. Thou red-haired Olla, take the harp of the king. Go to Oscar, chief of swords. Bid Oscar to our joy. To-day we feast and hear the song; to-morrow break the spears! Tell him that I have raised the tomb of Cathol; that bards gave his friend to the winds. Tell him that Cairbar has heard of his fame, at the stream of resounding Carun. Cathmor, my brother, is not here. He is not here with his thousands, and our arms are weak. Cathmor is a foe to strife at the feast! His soul is bright as that sun! But Cairbar must fight with Oscar, chiefs of woody Temora, His words for Cathol were many! the wrath of Cairbar burns! He shall fall on Moi-lena. My fame shall rise in blood!"
Their faces brightened round with joy. They spread over Moi-lena. The feast of shells is prepared. The songs of bards arise. The chiefs of Selma heard their joy. We thought that mighty Cathmor came. Cathmor, the friend of strangers! the brother of red-haired Cairbar. Their souls were not the same. The light of heaven was in the bosom of Cathmor. His towers rose on the banks of Atha: seven paths led to his halls. Seven chiefs stood on the paths, and called the stranger to the feast! But Cathmor dwelt in the wood, to shun the voice of praise!
Olla came with his songs. Oscar went to Cairbar's feast. Three hundred warriors strode along Moi-lena of the streams. The gray dogs bounded on the heath: their howling reached afar. Fingal saw the departing hero. The soul of the king was sad. He dreaded Cairbar's gloomy thoughts, amidst the feast of shells. My son raised high the spear of Cormac. A hundred bards met him with songs. Cairbar concealed, with smiles, the death that was dark in his soul. The feast is spread. The shells resound. Joy brightens the face of the host. But it was like the parting beam of the sun, when he is to hide his red head in a storm!
Cairbar rises in his arms. Darkness gathers on his brow. The hundred harps cease at once. The clang of shields is heard. Far distant on the heath Olla raised a song of wo. My son knew the sign of death; and rising seized his spear. "Oscar," said the dark-red Cairbar, "I behold the spear of Erin. The spear of Temora glitters in thy hand, son of woody Morven! It was the pride of a hundred kings. The death of heroes of old. Yield it, son of Ossian, yield it to car-borne Cairbar!"
"Shall I yield," Oscar replied, "the gift of Erin's injured king; the gift of fair-haired Cormac, when Oscar scattered his foes? I came to Cormac's halls of joy, when Swaran fled from Fingal. Gladness rose in the face of youth. He gave the spear of Temora. Nor did he give it to the feeble: neither to the weak in soul. The darkness of thy face is no storm to me: nor are thine eyes the flame of death. Do I fear thy clanging shield? Tremble I at Olla's song? No Cairbar, frighten the feeble; Oscar is a rock!"
"Wilt thou not yield the spear?" replied the rising pride of Cairbar." Are thy words so mighty, because Fingal is near? Fingal with aged locks, from Morven's hundred groves! He has fought with little men. But he must vanish before Cairbar, like a thin pillar of mist before the winds of Atha!" — "Were he who fought with little men, near Atha's haughty chief, Atha's chief would yield green Erin to avoid his rage! Speak not of the mighty, O Cairbar! Turn thy sword on me. Our strength is equal: but Fingal is renowned! the first of mortal men!"
Their people saw the darkening chiefs. Their crowding steps are heard. Their eyes roll in fire. A thousand swords are half unsheathed. Red-haired Olla raised the song of battle. The trembling joy of Oscar's soul arose: the wonted joy of his soul when Fingal's horn was heard. Dark as the swelling wave of ocean before the rising winds, when it bends its head near the coast, came on the host of Cairbar!
Daughter of Toscar! why that tear? He is not fallen yet. Many were the deaths of his arm before my hero fell!
Behold they fall before my son, like groves in the desert; when an angry ghost rushes through night, and takes their green heads in his hand! Morlath falls. Maronnan dies. Conachar trembles in his blood. Cairbar shrinks before Oscar's sword! He creeps in darkness behind a stone. He lifts the spear in secret, he pierces my Oscar's side! He falls forward on his shield, his knee sustains the chief. But still his spear is in his hand! See, gloomy Cairbar falls! The steel pierced his forehead, and divided his red hair behind. He lay like a shattered rock, which Cromla shakes from its shaggy side, when the green-valleyed Erin shakes its mountains from sea to sea!
But never more shall Oscar rise! He leans on his bossy shield. His spear is in his terrible hand. Erin's sons stand distant and dark. Their shouts arise, like crowded streams. Moi-lena echoes wide. Fingal heard the sound. He took the spear of Selma. His steps are before us on the heath. He spoke the words of wo. "I hear the noise of war. Young Oscar is alone. Rise, sons of Morven: join the hero's sword!"
Ossian rushed along the heath. Fillan bounded over Moi-lena. Fingal strode in his strength. The light of his shield is terrible. The sons of Erin saw it far distant. They trembled in their souls. They knew that the wrath of the king arose: and they foresaw their death. We first arrived. We fought. Erin's chiefs withstood our rage. But when the king came, in the sound of his course, what heart of steel could stand? Erin fled over Moi-lena. Death pursued their flight. We saw Oscar on his shield. We saw his blood around. Silence darkened on every face. Each turned his back and wept. The king strove to hide his tears. His gray beard whistled in the wind. He bends his head above the chief. His words are mixed with sighs.
"Art thou fallen, O Oscar! in the midst of thy course? the heart of the aged beats over thee! He sees thy coming wars! The wars which ought to come he sees! They are cut off from thy fame! When shall joy dwell at Selma? When shall grief depart from Morven? My sons fall by degrees: Fingal is the last of his race. My fame begins to pass away. Mine age will be without friends. I shall sit a gray cloud in my hall. I shall not hear the return of a son, in his sounding arms. Weep, ye heroes of Morven! never more shall Oscar rise!"
And they did weep, O Fingal! Dear was the hero to their souls. He went out to battle, and the foes vanished. He returned in peace, amidst their joy. No father mourned his son slain in youth: no brother his brother of love. They fell without tears, for the chief of the people is low! Bran is howling at his feet: gloomy Luath is sad; for he had often led them to the chase; to the bounding roe of the desert!
When Oscar saw his friends around, his heaving breast arose. "The groans," he said, "of aged chiefs; the howling of my dogs; the sudden bursts of the song of grief, have melted Oscar's soul. My soul, that never melted before. It was like the steel of my sword. Ossian, carry me to my hills! Raise the stones of my renown. Place the horn of a deer: place my sword by my side; The torrent hereafter may raise the earth: the hunter may find the steel, and say, 'This has been Oscar's sword, the pride of other years!'" "Fallest thou, son of my fame? shall I never see thee, Oscar? When others hear of their sons, shall I not hear of thee? The moss is on thy four gray stones. The mournful wind is there. The battle shall be fought without thee. Thou shalt not pursue the dark-brown hinds. When the warrior returns from battles, and tells of other lands; 'I have seen a tomb,' he will say, 'by the roaring stream, the dark dwelling of a chief. He fell by car-borne Oscar, the first of mortal men.' I, perhaps, shall hear his voice. A beam of joy will rise in my soul."
Night would have descended in sorrow, and morning returned in the shadow of grief. Our chiefs would have stood, like cold-dropping rocks on Moi-lena, and have forgot the war; did not the king disperse his grief, and raise his mighty voice. The chiefs, as new-wakened from dreams, lift up their heads around.
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poem by James Macpherson
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L'Aveugle
'Dieu dont l'arc est d'argent, dieu de Claros, écoute;
O Sminthée-Apollon, je périrai sans doute,
Si tu ne sers de guide à cet aveugle errant.'
C'est ainsi qu'achevait l'aveugle en soupirant,
Et près des bois marchait, faible, et sur une pierre
S'asseyait. Trois pasteurs, enfants de cette terre,
Le suivaient, accourus aux abois turbulents
Des molosses, gardiens de leurs troupeaux bêlants.
Ils avaient, retenant leur fureur indiscrète,
Protégé du vieillard la faiblesse inquiète;
Ils l'écoutaient de loin, et s'approchant de lui:
Quel est ce vieillard blanc, aveugle et sans appui?
Serait-ce un habitant de l'empire céleste?
Ses traits sont grands et fiers; de sa ceinture agreste
Pend une lyre informe; et les sons de sa voix
Émeuvent l'air et l'onde, et le ciel et les bois.'
Mais il entend leurs pas, prête l'oreille, espère,
Se trouble, et tend déjà les mains à la prière.
'Ne crains point, disent-ils, malheureux étranger,
Si plutôt, sous un corps terrestre et passager,
Tu n'es point quelque dieu protecteur de la Grèce,
Tant une grâce auguste ennoblit ta vieillesse!
Si tu n'es qu'un mortel, vieillard infortuné,
Les humains près de qui les flots t'ont amené
Aux mortels malheureux n'apportent point d'injures.
Les destins n'ont jamais de faveurs qui soient pures.
Ta voix noble et touchante est un bienfait des dieux;
Mais aux clartés du jour ils ont fermé tes yeux.
--Enfants, car votre voix est enfantine et tendre,
Vos discours sont prudents plus qu'on n'eût dû l'attendre;
Mais, toujours soupçonneux, l'indigent étranger
Croit qu'on rit de ses maux et qu'on veut l'outrager.
Ne me comparez point à la troupe immortelle:
Ces rides, ces cheveux, cette nuit éternelle,
Voyez, est-ce le front d'un habitant des cieux?
Je ne suis qu'un mortel, un des plus malheureux!
Si vous en savez un, pauvre, errant, misérable,
C'est à celui-là seul que je suis comparable;
Et pourtant je n'ai point, comme fit Thamyris,
Des chansons à Phoebus voulu ravir le prix;
Ni, livré comme Oedipe à la noire Euménide,
Je n'ai puni sur moi l'inceste parricide;
Mais les dieux tout-puissants gardaient à mon déclin
Les ténèbres, l'exil, l'indigence et la faim.
--Prends, et puisse bientôt changer ta destinée!'
Disent-ils. Et tirant ce que, pour leur journée,
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poem by Andre Marie de Chenier
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