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‘Cubism’ Picasso

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internalizes
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L’Invention

O fils du Mincius, je te salue, ô toi
Par qui le dieu des arts fut roi du peuple-roi!
Et vous, à qui jadis, pour créer l'harmonie,
L'Attique et l'onde Égée, et la belle Ionie,
Donnèrent un ciel pur, les plaisirs, la beauté,
Des moeurs simples, des lois, la paix, la liberté,
Un langage sonore aux douceurs souveraines,
Le plus beau qui soit né sur des lèvres humaines!
Nul âge ne verra pâlir vos saints lauriers,
Car vos pas inventeurs ouvrirent les sentiers;
Et du temple des arts que la gloire environne
Vos mains ont élevé la première colonne.
A nous tous aujourd'hui, vos faibles nourrissons,
Votre exemple a dicté d'importantes leçons.
Il nous dit que nos mains, pour vous être fidèles,
Y doivent élever des colonnes nouvelles.
L'esclave imitateur naît et s'évanouit;
La nuit vient, le corps reste, et son ombre s'enfuit.

Ce n'est qu'aux inventeurs que la vie est promise.
Nous voyons les enfants de la fière Tamise,
De toute servitude ennemis indomptés;
Mieux qu'eux, par votre exemple, à vous vaincre excités,
Osons; de votre gloire éclatante et durable
Essayons d'épuiser la source inépuisable.
Mais inventer n'est pas, en un brusque abandon,
Blesser la vérité, le bon sens, la raison;
Ce n'est pas entasser, sans dessein et sans forme,
Des membres ennemis en un colosse énorme;
Ce n'est pas, élevant des poissons dans les airs,
A l'aile des vautours ouvrir le sein des mers;
Ce n'est pas sur le front d'une nymphe brillante
Hérisser d'un lion la crinière sanglante:
Délires insensés! fantômes monstrueux!
Et d'un cerveau malsain rêves tumultueux!
Ces transports déréglés, vagabonde manie,
Sont l'accès de la fièvre et non pas du génie;
D'Ormus et d'Ariman ce sont les noirs combats,
Où, partout confondus, la vie et le trépas,
Les ténèbres, le jour, la forme et la matière,
Luttent sans être unis; mais l'esprit de lumière
Fait naître en ce chaos la concorde et le jour:
D'éléments divisés il reconnaît l'amour,
Les rappelle; et partout, en d'heureux intervalles,
Sépare et met en paix les semences rivales.
Ainsi donc, dans les arts, l'inventeur est celui
Qui peint ce que chacun put sentir comme lui;
Qui, fouillant des objets les plus sombres retraites,
Étale et fait briller leurs richesses secrètes;
Qui, par des noeuds certains, imprévus et nouveaux,

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Les barbares

Là-bas,
Parmi les Don, et les Dnieper, et les Volga,
Où la bise éternelle, à rude et sombre haleine,
Durcit la plaine ;
Et puis, là-bas encor,
Où les glaçons monumentaux des Nords
Bloquent, de leurs parois hiératiques,
Les bords
Du fiord scandinave et du golfe baltique
Et puis, plus loin encor, plus loin toujours.
Sur les plateaux d'Asie
Où les rocs convulsés dressent leur frénésie
Jusqu'à barrer le jour,
Les barbares voyaient un merveilleux mirage,
Tenace et obsédant,
Se déplacer vers l'Occident,
De route en route, et d'âge en âge.

Après, hardis, aventureux,
Ils se le désignaient en s'exaltant entre eux.
Les plus ardents partaient à travers monts et plaines
Ils dérobaient des chars et des peaux et des laines
Et s'engouffraient dans l'inconnu et ses dangers.
Des foules se joignaient à l'appel passager
Qu'ils lançaient aux échos du haut de leurs montures ;

Les chefs étaient de haute et compacte stature :
Leurs longs cheveux nattés battaient leurs torses roux ;
Ils se disaient issus des aurochs ou des loups.
Ô ces brusques départs de hordes violentes
Se ruant à l'assaut de la terre tremblante,
Ces blocs errants et lourds de peuples rassemblés,
Et ces trots de chevaux sur les pays brûlés,
Et ces rapts dans la nuit, sous la lune et les astres,
Et ces rires dans le carnage et les désastres,
Et, tout à coup,

Tous ces fourmillements et ces tumultes fous
Laissant crouler leurs montagnes de cris et d'hommes
Vers Rome !

Ils la virent, un soir, dormir sur ses deux bords :
Ses collines la soutenaient, lasse et vieillie,
Mais le soleil jusqu'où sa gloire était jaillie
Semblait changer ses toits en longs boucliers d'or
Comme pour la défendre à cette heure dernière.
Le Capitole étincelait dans la clarté
Et, malgré tout, dardait encor sa volonté
De rester ferme et droit et pur sous la lumière.
Les barbares se désignaient, dans le lointain,

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Les cathédrales

Au fond du choeur monumental,
D'où leur splendeur s'érige
- Or, argent, diamant, cristal -
Lourds de siècles et de prestiges,
Pendant les vêpres, quand les soirs
Aux longues prières invitent,
Ils s'imposent, les ostensoirs,
Dont les fixes joyaux méditent.

Ils conservent, ornés de feu,
Pour l'universelle amnistie,
Le baiser blanc du dernier Dieu,
Tombé sur terre en une hostie.

Et l'église, comme un palais de marbres noirs,
Où des châsses d'argent et d'ombre
Ouvrent leurs yeux de joyaux sombres,
Par l'élan clair de ses colonnes exulte
Et dresse avec ses arcs et ses voussoirs
Jusqu'au faîte, l'éternité du culte.

Dans un encadrement de grands cierges qui pleurent,
A travers temps et jours et heures,
Les ostensoirs
Sont le seul coeur de la croyance
Qui luise encor, cristal et or,
Dans les villes de la démence.

Le bourdon sonne et sonne,
A grand battant tannant,
De larges glas qui sont les râles
Et les sursauts des cathédrales.
Et les foules qui tiennent droits,
Pour refléter le ciel, les miroirs de leur foi,
Réunissent, à ces appels, leurs âmes,
Autour des ostensoirs de flamme.

- O ces foules, ces foules,
Et la misère et la détresse qui les foulent !

Voici les pauvres gens des blafardes ruelles,
Barrant de croix, avec leurs bras tendus,
L'ombre noire qui dort dans les chapelles.

- O ces foules, ces foules,
Et la misère et la détresse qui les foulent !

Voici les corps usés, voici les coeurs fendus,
Voici les coeurs lamentables des veuves
En qui les larmes pleuvent,

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Hermes

FRAGMENT I.--PROLOGUE.

Dans nos vastes cités, par le sort partagés,
Sous deux injustes lois les hommes sont rangés:
Les uns, princes et grands, d'une avide opulence
Étalent sans pudeur la barbare insolence;
Les autres, sans pudeur, vils clients de ces grands,
Vont ramper sous les murs qui cachent leurs tyrans.
Admirer ces palais aux colonnes hautaines
Dont eux-mêmes ont payé les splendeurs inhumaines,
Qu'eux-mêmes ont arrachés aux entrailles des monts,
Et tout trempés encor des sueurs de leurs fronts.

Moi, je me plus toujours, client de la nature,
A voir son opulence et bienfaisante et pure,
Cherchant loin de nos murs les temples, les palais
Où la Divinité me révèle ses traits,
Ces monts, vainqueurs sacrés des fureurs du tonnerre,
Ces chênes, ces sapins, premiers-nés de la terre.
Les pleurs des malheureux n'ont point teint ces lambris.
D'un feu religieux le saint poète épris
Cherche leur pur éther et plane sur leur cime.
Mer bruyante, la voix du poète sublime
Lutte contre les vents; et tes flots agités
Sont moins forts, moins puissants que ses vers indomptés.
A l'aspect du volcan, aux astres élancée,
Luit, vole avec l'Etna, la bouillante pensée.
Heureux qui sait aimer ce trouble auguste et grand!
Seul, il rêve en silence à la voix du torrent
Qui le long des rochers se précipite et tonne;
Son esprit en torrent et s'élance et bouillonne.
Là, je vais dans mon sein méditant à loisir
Des chants à faire entendre aux siècles à venir;
Là, dans la nuit des coeurs qu'osa sonder Homère,
Cet aveugle divin et me guide et m'éclaire.
Souvent mon vol, armé des ailes de Buffon,
Franchit avec Lucrèce, au flambeau de Newton,
La ceinture d'azur sur le globe étendue.
Je vois l'être et la vie et leur source inconnue,
Dans les fleuves d'éther tous les mondes roulants.
Je poursuis la comète aux crins étincelants,
Les astres et leurs poids, leurs formes, leurs distances;
Je voyage avec eux dans leurs cercles immenses.
Comme eux, astre, soudain je m'entoure de feux;
Dans l'éternel concert je me place avec eux:
En moi leurs doubles lois agissent et respirent:
Je sens tendre vers eux mon globe qu'ils attirent;
Sur moi qui les attire ils pèsent à leur tour.
Les éléments divers, leur haine, leur amour,
Les causes, l'infini s'ouvre à mon oeil avide.

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Guillaume Apollinaire

Vendémiaire

Hommes de l'avenir souvenez-vous de moi
Je vivais à l'époque où finissaient les rois
Tour à tour ils mouraient silencieux et tristes
Et trois fois courageux devenaient trismégistes

Que Paris était beau à la fin de septembre
Chaque nuit devenait une vigne où les pampres
Répandaient leur clarté sur la ville et là-haut
Astres mûrs becquetés par les ivres oiseaux
De ma gloire attendaient la vendange de l'aube

Un soir passant le long des quais déserts et sombres
En rentrant à Auteuil j'entendis une voix
Qui chantait gravement se taisant quelquefois
Pour que parvînt aussi sur les bords de la Seine
La plainte d'autres voix limpides et lointaines

Et j'écoutai longtemps tous ces chants et ces cris
Qu'éveillait dans la nuit la chanson de Paris

J'ai soif villes de France et d'Europe et du monde
Venez toutes couler dans ma gorge profonde

Je vis alors que déjà ivre dans la vigne
Paris Vendangeait le raisin le plus doux de la terre
Ces grains miraculeux qui aux treilles chantèrent

Et Rennes répondit avec Quimper et Vannes
Nous voici ô Paris Nos maisons nos habitants
Ces grappes de nos sens qu'enfanta le soleil
Se sacrifient pour te désaltérer trop avide merveille
Nous t'apportons tous les cerveaux les cimetières les murailles
Ces berceaux pleins de cris que tu n'entendras pas
Et d'amont en aval nos pensées ô rivières
Les oreilles des écoles et nos mains rapprochées
Aux doigts allongés nos mains les clochers

Et nous t'apportons aussi cette souple raison
Que le mystère clôt comme une porte la maison
Ce mystère courtois de la galanterie
Ce mystère fatal fatal d'une autre vie
Double raison qui est au-delà de la beauté
Et que la Grèce n'a pas connue ni l'Orient
Double raison de la Bretagne où lame à lame
L'océan châtre peu à peu l'ancien continent

Et les villes du Nord répondirent gaiement

Ô Paris nous voici boissons vivantes
Les viriles cités où dégoisent et chantent

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GENIUS IN FRANCE

I'm not the brightest crayon in the box
Everyone says I'm dumber than a bag of rocks
I barely even know how to put on my own pants
But I'm a genius in France (yeah), genius in France, genius in France
Hoom chaka laka hoom chaka laka hoom chaka
I may not be the sharpest hunk of cheese
I got a negative number on my SATS
I'm not good looking, and I don't know how to dance
But nevertheless and in spite of the evidence I am still widely considered to be a
Genius in France, genius in France, genius in France
People say I'm a geek, a moronic little freak
An annoying pipsqueak with an unfortunate physique
If I was any dumber, they'd have to water me twice a week
But when the Mademoiselles see me, they all swoon and shriek
They dig my mystique, they think I'm c'est magnifique
When I'm in Par-ee, I'm the chic-est of the chic
They love my body odor and my bad toupee
They love my stripey shirt and my stupid beret
And when I'm sipping on a Perrier
In some caf down in St. Tropez
It's hard to keep the fans at bay
They say, "Sign my poodle, s'il vous plat"
"Sign my poodle, s'il vous plat"
Hemenene humenene himenene homenene
Poodle... poodle...
Folks in my hometown think I'm a fool
Got too much chlorine in my gene pool
A few peas short of a casserole
A few buttons missing on my remote control
A few fries short of a happy meal
I couldn't pour water out of a boot with instructions on the heel
Instructions on the heel
But when I'm in Provence, I get free croissants *Bela bark*
Yeah, I'm the guy every French lady wants
And if you ask 'em why, you're bound to get this response:
(He's a genius in France! Genius in France!) That's right!
(He's a genius in France! Genius in France!) You know it!
(He's a genius in France, genius in France, genius in France!)
I'm not the brightest bulb on the Christmas tree
But the folks in France, they don't seem to agree
They say, "Bonjour, Monsieur, would you take ze picture with me?"
I say, "Oui oui"
That's right, I say, "Oui oui"
"Oui oui"
He says, "Oui oui"
I'm dumber than a box of hair
But those Frenchies don't seem to care
Don't know why, mon frre
But they love me there
I'm a genius in France

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Victor Hugo

A propos d'Horace

Marchands de grec ! marchands de latin ! cuistres ! dogues!
Philistins ! magisters ! je vous hais, pédagogues !
Car, dans votre aplomb grave, infaillible, hébété,
Vous niez l'idéal, la grâce et la beauté !
Car vos textes, vos lois, vos règles sont fossiles !
Car, avec l'air profond, vous êtes imbéciles !
Car vous enseignez tout, et vous ignorez tout !
Car vous êtes mauvais et méchants ! -- Mon sang bout
Rien qu'à songer au temps où, rêveuse bourrique,
Grand diable de seize ans, j'étais en rhétorique !
Que d'ennuis ! de fureurs ! de bêtises ! -- gredins ! --
Que de froids châtiments et que de chocs soudains !
«Dimanche en retenue et cinq cents vers d'Horace !»
Je regardais le monstre aux ongles noirs de crasse,
Et je balbutiais : «Monsieur... -- Pas de raisons !
Vingt fois l'ode à Panclus et l'épître aux Pisons !»
Or j'avais justement, ce jour là, -- douce idée
Qui me faisait rêver d'Armide et d'Haydée, --
Un rendez-vous avec la fille du portier.
Grand Dieu ! perdre un tel jour ! le perdre tout entier !
Je devais, en parlant d'amour, extase pure !
En l'enivrant avec le ciel et la nature,
La mener, si le temps n'était pas trop mauvais,
Manger de la galette aux buttes Saint-Gervais !
Rêve heureux ! je voyais, dans ma colère bleue,
Tout cet Éden, congé, les lilas, la banlieue,
Et j'entendais, parmi le thym et le muguet,
Les vagues violons de la mère Saguet !
O douleur ! furieux, je montais à ma chambre,
Fournaise au mois de juin, et glacière en décembre ;
Et, là, je m'écriais :

-- Horace ! ô bon garçon !
Qui vivais dans le calme et selon la raison,
Et qui t'allais poser, dans ta sagesse franche,
Sur tout, comme l'oiseau se pose sur la branche,
Sans peser, sans rester, ne demandant aux dieux
Que le temps de chanter ton chant libre et joyeux !
Tu marchais, écoutant le soir, sous les charmilles,
Les rires étouffés des folles jeunes filles,
Les doux chuchotements dans l'angle obscur du bois ;
Tu courtisais ta belle esclave quelquefois,
Myrtale aux blonds cheveux, qui s'irrite et se cabre
Comme la mer creusant les golfes de Calabre,
Ou bien tu t'accoudais à la table, buvant sec
Ton vin que tu mettais toi-même en un pot grec.
Pégase te soufflait des vers de sa narine ;
Tu songeais; tu faisais des odes à Barine,
A Mécène, à Virgile, à ton champ de Tibur,
A Chloë, qui passait le long de ton vieux mur,

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Patrick White

Life's A Genius

Life's a genius.
Not a mediocrity
looking for reasons to live in the morning.
Life's not a plan.
It's a spirit that doesn't need one
whether things go right or wrong.
Life is light and water.
It delights in going everywhere at once.
Mediocrities have genius
but they don't know how
to play with it like a child.
Their eyes peek
through knotholes in the fence
but they sacrifice their longing
on the conventional altars of common-sense
and never throw the ball back over the hills
like the moon coming up
or the sun going down
without worrying about
breaking the neighbours'windows.
Life throws whole mountains around
and turns the cornerstones into quicksand
and goes down with Atlantis
only to come up again like Moby Dick
spewing stars out of its blowhole.
Mediocrity has its feet planted firmly on the ground.
It never goes anywhere it hasn't gone before.
It's the kind of fire
that sleeps with an extinquisher
in case things get too hot to put out.
Mediocrity shares.
But life's the kind of genius
that gives like an apple-tree
that fully expresses itself
through infinitely more
than four seasons
no two alike
without caring if it's of any benefit to anyone.
Mediocrity's stunned by the blossoms.
Genius tastes the fruit.
Life's the kind of fire
that doesn't have a root
you can pull up and take home with you
to add to your garden
like a new word to your vocabulary.
Mediocrity spells it out.
But genius is the dream grammar
of a spiritual alphabet
that isn't used to taking orders.
It doesn't have twenty-six words for inspiration

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Victor Hugo

A des oiseaux envolés

Enfants ! - Oh ! revenez ! Tout à l'heure, imprudent,
Je vous ai de ma chambre exilés en grondant,
Rauque et tout hérissé de paroles moroses.
Et qu'aviez-vous donc fait, bandits aux lèvres roses ?
Quel crime ? quel exploit ? quel forfait insensé ?
Quel vase du Japon en mille éclats brisé ?
Quel vieux portrait crevé ? Quel beau missel gothique
Enrichi par vos mains d'un dessin fantastique ?
Non, rien de tout cela. Vous aviez seulement,
Ce matin, restés seuls dans ma chambre un moment,
Pris, parmi ces papiers que mon esprit colore,
Quelques vers, groupe informe, embryons près d'éclore,
Puis vous les aviez mis, prompts à vous accorder,
Dans le feu, pour jouer, pour voir, pour regarder
Dans une cendre noire errer des étincelles,
Comme brillent sur l'eau de nocturnes nacelles,
Ou comme, de fenêtre en fenêtre, on peut voir
Des lumières courir dans les maisons le soir.

Voilà tout. Vous jouiez et vous croyiez bien faire.

Belle perte, en effet ! beau sujet de colère !
Une strophe, mal née au doux bruit de vos jeux,
Qui remuait les mots d'un vol trop orageux !
Une ode qui chargeait d'une rime gonflée
Sa stance paresseuse en marchant essoufflée !
De lourds alexandrins l'un sur l'autre enjambant
Comme des écoliers qui sortent de leur banc !
Un autre eût dit : - Merci ! Vous ôtez une proie
Au feuilleton méchant qui bondissait de joie
Et d'avance poussait des rires infernaux
Dans l'antre qu'il se creuse au bas des grands journaux. -
Moi, je vous ai grondés. Tort grave et ridicule !

Nains charmants que n'eût pas voulu fâcher Hercule,
Moi, je vous ai fait peur. J'ai, rêveur triste et dur,
Reculé brusquement ma chaise jusqu'au mur,
Et, vous jetant ces noms dont l'envieux vous nomme,
J'ai dit : - Allez-vous-en ! laissez-moi seul ! - Pauvre homme !
Seul ! le beau résultat ! le beau triomphe ! seul !
Comme on oublie un mort roulé dans son linceul,
Vous m'avez laissé là, l'oeil fixé sur ma porte,
Hautain, grave et puni. - Mais vous, que vous importe !
Vous avez retrouvé dehors la liberté,
Le grand air, le beau parc, le gazon souhaité,
L'eau courante où l'on jette une herbe à l'aventure,
Le ciel bleu, le printemps, la sereine nature,
Ce livre des oiseaux et des bohémiens,
Ce poème de Dieu qui vaut mieux que les miens,
Où l'enfant peut cueillir la fleur, strophe vivante,

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Hymne A La Justice

A LA FRANCE

France! ô belle contrée, ô terre généreuse,
Que les dieux complaisants formaient pour être heureuse,
Tu ne sens point du nord les glaçantes horreurs,
Le midi de ses feux t'épargne les fureurs.
Tes arbres innocents n'ont point d'ombres mortelles;
Ni des poisons épars dans tes herbes nouvelles
Ne trompent une main crédule; ni tes bois
Des tigres frémissants ne redoutent la voix;
Ni les vastes serpents ne traînent sur tes plantes
En longs cercles hideux leurs écailles sonnantes.
Les chênes, les sapins et les ormes épais
En utiles rameaux ombragent tes sommets,
Et de Beaune et d'Aï les rives fortunées,
Et la riche Aquitaine, et les hauts Pyrénées,
Sous leurs bruyants pressoirs font couler en ruisseaux
Des vins délicieux mûris sur leurs coteaux.
La Provence odorante et de Zéphire aimée
Respire sur les mers une haleine embaumée,
Au bord des flots couvrant, délicieux trésor,
L'orange et le citron de leur tunique d'or,
Et plus loin, au penchant des collines pierreuses,
Forme la grasse olive aux liqueurs savoureuses,
Et ces réseaux légers, diaphanes habits,
Où la fraîche grenade enferme ses rubis.
Sur tes rochers touffus la chèvre se hérisse,
Tes prés enflent de lait la féconde génisse,
Et tu vois tes brebis, sur le jeune gazon,
Épaissir le tissu de leur blanche toison.
Dans les fertiles champs voisins de la Touraine,
Dans ceux où l'Océan boit l'urne de la Seine,
S'élèvent pour le frein des coursiers belliqueux.
Ajoutez cet amas de fleuves tortueux:
L'indomptable Garonne aux vagues insensées,
Le Rhône impétueux, fils des Alpes glacées,
La Seine au flot royal, la Loire dans son sein
Incertaine, et la Saône, et mille autres enfin
Qui, nourrissant partout, sur tes nobles rivages,
Fleurs, moissons et vergers, et bois et pâturages,
Rampent au pied des murs d'opulentes cités
Sous les arches de pierre à grand bruit emportés.
Dirai-je ces travaux, source de l'abondance,
Ces ports où des deux mers l'active bienfaisance
Amène les tributs du rivage lointain
Que visite Phoebus le soir ou le matin?
Dirai-je ces canaux, ces montagnes percées,
De bassins en bassins ces ondes amassées
Pour joindre au pied des monts l'une et l'autre Téthys,
Et ces vastes chemins en tous lieux départis,

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Pablo Picasso

Well some people try to pick up girls
And get called assholes
This never happened to Pablo Picasso
He could walk down your street
And girls could not resist his stare and
So Pablo Picasso was never called an asshole
Well the girls would turn the color
Of the avocado when he would drive
Down their street in his El Dorado
He could walk down your street
And girls could not resist his stare
Pablo Picasso never got called an asshole
Not like you
Alright
Well he was only 5'3"
But girls could not resist his stare
Pablo Picasso never got called an asshole
Not in New York
Oh well be not schmuck, be not obnoxious,
Be not bellbottom bummer or asshole
Remember the story of Pablo Picasso
He could walk down your street
And girls could not resist his stare
Pablo Picasso was never called an asshole
Alright this is it
Some people try to pick up girls
And they get called an asshole
This never happened to Pablo Picasso
He could walk down your street
And girls could not resist his stare and so
Pablo Picasso was never called...

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La foule

En ces villes d'ombre et d'ébène
D'où s'élèvent des feux prodigieux ;
En ces villes, où se démènent,
Avec leurs chants, leurs cris et leurs blasphèmes,
A grande houle, les foules ;
En ces villes soudain terrifiées
De révolte sanglante et de nocturne effroi,
Je sens bondir et s'exalter en moi
Et s'épandre, soudain, mon coeur multiplié.
La fièvre, avec de frémissantes mains,
La fièvre au cours de la folie et de la haine
M'entraîne
Et me roule, comme un caillou, par les chemins.
Tout calcul tombe et se supprime,
Le coeur s'élance ou vers la gloire ou vers le crime ;
Et tout à coup je m'apparais celui
Qui s'est, hors de soi-même, enfui
Vers le sauvage appel des forces unanimes.
Soit rage, ou bien amour, ou bien démence,
Tout passe en vol de foudre, au fond des consciences ;
Tout se devine, avant qu'on ait senti
Le clou d'un but certain entrer dans son esprit.

Des gens hagards courent avec des torches,
Une rumeur de mer s'engouffre, au fond des porches,
Murs, enseignes, maisons, palais et gares,
Dans le soir fou, devant mes yeux, s'effarent ;
Sur les places, les poteaux d'or de la lumière
Tendent, vers les cieux noirs, des feux qui s'exaspèrent ;
Un cadran luit, couleur de sang, au front de tours ;
Qu'un tribun parle, au coin d'un carrefour,
Avant que l'on saisisse un sens dans ses paroles,
Déjà l'on sait son geste - et c'est avec fureur
Qu'on outrage le front lauré d'un empereur
Et qu'on brise l'autel d'où s'impose l'idole.

La nuit est fourmillante et terrible de bruit ;
Une électrique ardeur brûle dans l'atmosphère ;
Les coeurs sont à prendre ; l'âme se serre
En une angoisse énorme et se délivre en cris ;
On sent qu'un même instant est maître
D'épanouir ou d'écraser ce qui va naître ;
Le peuple est à celui que le destin
Dota d'assez puissantes mains
Pour manceuvrer la foudre et les tonnerres
Et dévoiler, parmi tant de lueurs contraires,
L'astre nouveau que chaque ère nouvelle
Choisit pour aimanter la vie universelle.

Oh ! dis, sens-tu qu'elle est belle et profonde,

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A Le Brun Et Au Marquis De Brazais

Le Brun, qui nous attends aux rives de la Seine,
Quand un destin jaloux loin de toi nous enchaîne;
Toi, Brazais, comme moi sur ces bords appelé,
Sans qui de l'univers je vivrais exilé;
Depuis que de Pandore un regard téméraire
Versa sur les humains un trésor de misère,
Pensez-vous que du ciel l'indulgente pitié
Leur ait fait un présent plus beau que l'amitié?

Ah! si quelque mortel est né pour la connaître.
C'est nous, âmes de feu, dont l'Amour est le maître.
Le cruel trop souvent empoisonne ses coups;
Elle garde à nos coeurs ses baumes les plus doux.
Malheur au jeune enfant seul, sans ami, sans guide,
Qui près de la beauté rougit et s'intimide,
Et, d'un pouvoir nouveau lentement dominé,
Par l'appât du plaisir doucement entraîné,
Crédule, et sur la foi d'un sourire volage,
A cette mer trompeuse et se livre et s'engage!
Combien de fois, tremblant et les larmes aux yeux,
Ses cris accuseront l'inconstance des dieux!
Combien il frémira d'entendre sur sa tête
Gronder les aquilons et la noire tempête,
Et d'écueils en écueils portera ses douleurs
Sans trouver une main pour essuyer ses pleurs!
Mais heureux dont le zèle, au milieu du naufrage,
Viendra le recueillir, le pousser au rivage;
Endormir dans ses flancs le poison ennemi;
Réchauffer dans son sein le sein de son ami,
Et de son fol amour étouffer la semence,
Ou du moins dans son coeur ranimer l'espérance!
Qu'il est beau de savoir, digne d'un tel lien,
Au repos d'un ami sacrifier le sien!
Plaindre de s'immoler l'occasion ravie,
Être heureux de sa joie et vivre de sa vie!

Si le ciel a daigné d'un regard amoureux
Accueillir ma prière et sourire à mes voeux,
Je ne demande point que mes sillons avides
Boivent l'or du Pactole et ses trésors liquides;
Ni que le diamant, sur la pourpre enchaîné,
Pare mon coeur esclave au Louvre prosterné;
Ni même, voeu plus doux! que la main d'Uranie
Embellisse mon front des palmes du génie;
Mais que beaucoup d'amis, accueillis dans mes bras,
Se partagent ma vie et pleurent mon trépas;
Que ces doctes héros, dont la main de la Gloire
A consacré les noms au temple de Mémoire,
Plutôt que leurs talents, inspirent à mon coeur
Les aimables vertus qui firent leur bonheur;

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Prince Hohenstiel-Schwangau, Saviour of Society

Epigraph

Υδραν φονεύσας, μυρίων τ᾽ ἄλλων πόνων
διῆλθον ἀγέλας . . .
τὸ λοίσθιον δὲ τόνδ᾽ ἔτλην τάλας πόνον,
. . . δῶμα θριγκῶσαι κακοῖς.

I slew the Hydra, and from labour pass'd
To labour — tribes of labours! Till, at last,
Attempting one more labour, in a trice,
Alack, with ills I crowned the edifice.

You have seen better days, dear? So have I —
And worse too, for they brought no such bud-mouth
As yours to lisp "You wish you knew me!" Well,
Wise men, 't is said, have sometimes wished the same,
And wished and had their trouble for their pains.
Suppose my Œdipus should lurk at last
Under a pork-pie hat and crinoline,
And, latish, pounce on Sphynx in Leicester Square?
Or likelier, what if Sphynx in wise old age,
Grown sick of snapping foolish people's heads,
And jealous for her riddle's proper rede, —
Jealous that the good trick which served the turn
Have justice rendered it, nor class one day
With friend Home's stilts and tongs and medium-ware,—
What if the once redoubted Sphynx, I say,
(Because night draws on, and the sands increase,
And desert-whispers grow a prophecy)
Tell all to Corinth of her own accord.
Bright Corinth, not dull Thebes, for Lais' sake,
Who finds me hardly grey, and likes my nose,
And thinks a man of sixty at the prime?
Good! It shall be! Revealment of myself!
But listen, for we must co-operate;
I don't drink tea: permit me the cigar!
First, how to make the matter plain, of course —
What was the law by which I lived. Let 's see:
Ay, we must take one instant of my life
Spent sitting by your side in this neat room:
Watch well the way I use it, and don't laugh!
Here's paper on the table, pen and ink:
Give me the soiled bit — not the pretty rose!
See! having sat an hour, I'm rested now,
Therefore want work: and spy no better work
For eye and hand and mind that guides them both,
During this instant, than to draw my pen
From blot One — thus — up, up to blot Two — thus —
Which I at last reach, thus, and here's my line
Five inches long and tolerably straight:

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La Solitude de St. Amant /La Solitude A Alcidon

1
O! Solitude, my sweetest choice
Places devoted to the night,
Remote from tumult, and from noise,
How you my restless thoughts delight!
O Heavens! what content is mine,
To see those trees which have appear'd
From the nativity of Time,
And which hall ages have rever'd,
To look to-day as fresh and green,
 As when their beauties first were seen!

2
A cheerful wind does court them so,
And with such amorous breath enfold,
That we by nothing else can know,
But by their hieght that they are old.
Hither the demi-gods did fly
To seek the sanctuary, when
Displeased Jove once pierc'd the sky,
To pour a deluge upon men,
And on these boughs themselves did save,
When they could hardly see a wave.

3
Sad Philomel upon this thorn,
So curiously by Flora dress'd,
In melting notes, her case forlorn,
To entertain me, hath confess'd.
O! how agreeable a sight
These hanging mountains do appear,
Which the unhappy would invite
To finish all their sorrows here,
When their hard fate makes them endure
Such woes, as only death can cure.

4
What pretty desolations make
These torrents vagabond and fierce,
Who in vast leaps their springs forsake,
This solitary Vale to pierce.
Then sliding just as serpents do
Under the foot of every tree,
Themselves are changed to rivers too,
Wherein some stately Nayade,
As in her native bed, is grown
A queen upon a crystal throne.

5
This fen beset with river-plants,

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Magpie, My Keeper, Is Flying - Upon Freeing the Gift of Creativity Turned Inward

.
for Elaine Bellezza, Beloved Anima-as-Fate


'There is only one real deprivation, I decided this morning, and that is not to be able to give one's gift to those one loves most...The gift turned inward, unable to be given, becomes a heavy burden, even sometimes a kind of poison. It is as though the flow of life were backed up.' - May Sarton, Journal of a Solitude


This afternoon while still somewhat hungover from last night's rich meal and several glasses of strong red wine, I stumbled as one does when hungover, only today without feet but with eyes, upon the above quote by May Sarton. I had awakened this morning with fragments of a dream, repetitive of other dreams the past few months, where I am carrying something precious and just cannot put it down in any old place or upon just any available surface. I cannot put it down until I find the right surface and location.

These dreams are full of torrential flood waters, or backed up, stagnant water, toilets full of filth and pungent bright orange dark urine days old and fermenting. I cannot unhand the burden even though the urge to pee or flee or drive a car away or into flood waters is strong. I must not put down the burden odd as it is; it is my laptop carrying case made of canvas. It is large enough to carry not only my laptop but also many books with which I cannot, will not be parted from as they are the must-have-with-me-always 'bread', my staple and stability in a given to me world out of balance.

I have understood the dreams only a little - something within the psyche is flooding up, over-spilling or has already, has not been adequately canalized, channeled, streamed and guided, shaped and formed. Or flushed. I knew that eventually, as dreams do when one sits consciously, patiently, persistently with them, they would yield their messages to me, and upon revelation these must be obeyed, brought out into the world, Carl Jung having said that one has a moral responsibility to dreams once they are kenned and must be conscientiously acted upon in the outer world. Just dreaming is not enough. Everyone dreams but not very many know to dream them out into the world, to let their messages unfurl, flood and flow to bring forth new consciousness, to reshape old forms no longer adequate to self, place and time into symbol and their sense, usually not literal.

And thus, only just now, upon opening up haphazardly in a book about Dostoevsky and his struggle with addictions which mirror the profound compulsion to create at any cost perhaps beyond one's capacities to renew oneself, I find May Sarton's quote and suddenly the dreams clarify and sharpen into focus; I understand them as the burden of creativity too long turned inward, the burden of writing, the burden of poetry which I have carried heavily for most of my life since middle school when I was 11 or 12 years old when books became my lifeline, my link to existence that I could live on in spite of not wanting to do so. Written words, books, kept me from disappearing though I was and remain a mostly invisible word.

And thus the floods. One cannot ignore them. Alphabets tumble and roil. One dare not ignore them. One must see them without a choice to not see them. In them I am suddenly made visible, bright orange p*ss pots and all. I am both appalled and pleased. My burden is upon my knees.

The backed up water, the urine, is creativity. A somewhat odd symbol of creativity, there is more than enough evidence that urination is symbolic of self expression which is creativity. In ancient Rome the highly valued dirt from the urinals of boys' schools was collected to be used as a cosmetic in order to restore youthful energy and looks. A young boy, or puer in Latin, is an archetypal symbol of ongoing creativity and inspiration, the puer aeternas, the eternal youth, well springs of ongoing creativity still imaged in solid fountains of the world where eternal waters flow from the peni of cherubic youth.

I have struggled my entire life with a strong urge to create, to write, to express in words that creative daemon within which torments no matter the completion of a poem or essay, a lecture, a psalm. And now my dreams have had me consciously, urgently seeking a place to put the burden down, to perhaps come to it anew. I imagine that landing the burden means bringing it down to earth, manifesting creativity all the more by bringing my efforts to others for the strongest part of the compulsive urge in my creativity has been to contribute one good thing, one good poem or piece of writing which in some way might further the culture even if only by a flea's leg length.

The dreams urge me to let the urine flow, to let the flood waters indeed flood over, to be less self conscious of what I write and say but to have at it all and to say my say. And to let whatever waves there are crest and break upon ever receptive banks and shores whose duty it is to allow what may come from motion without complaint, the more compliant toward as yet to be fully formed purposes as yet to be scored.

Synchronistically, a few days ago I listened to a lecture by poet Allen Ginsberg about Walt Whitman and his imitators, those who were goodly influenced by his effulgent, self indulgent style, his garrulous poems which presumed to express the very expansiveness of the North American continent over-flooded by a plague of itinerant, persistent poachers and prophets from Europe to Eastern disembarkation and then inland and Westward, compelled to overtake land and native peoples in their possessed, pushed wake. Ginsberg imagined himself to be a timely extension of this unruly school, as savage as the projected upon land and justly-resistant, resident humanity stretched beyond known bounds and sounds. Blood drowned and pounded the god-hounded land even now is flooded by unleashed mighty rivers seeking, if rivers seek at all, to undo and renew in horse shoe and other shapes the crimes of consciousness compelled to overtake while leaving it up to human souls to repent and repair, to prepare for more powerful insurgencies of land and Self ever seeking new and nower expressions of dirt and deity. There's enough history beneath layers to support the scarp and scrape of momentary yet monumental motions finally given mouths to utter what lies both beneath and within the heaping huzzahs of here here here full and deep. As in my dream, it is hard to steer in such surpassing tides and currents. Still, I am searching for holy campground that I may lay my burden down.

I have no wish to imitate Whitman nor Ginsberg - though both are easily imitated since they did so themselves, an occupational hazard for writers - but only to be obedient to the daemon, that urgent, emergent, creative force within. It rushes within and against me. No matter whether derived of the grandiose American continent and the even more grandiose sky or not, I have all too successfully braced against it in fear of failure, reprisal or, worse, complete indifference from others. My dreams now urge floods and resultant coagulations, they bring creative splurges to ground from hand to the hard world. And Nature, too, is indifferent but begs none the less and all the more to be given utterance and response.

Respondeo ergo sum. I respond, therefore I am. I respond, therefore the other, earth, all her ants, is as long as there are eyes, ears, and scanning minds to acknowledge and touch, wrestle, caress, shape - some in scansions - outer from inner, inner from outer, landscapes to be all too quickly discarded in time for what is sung just ahead. And seen. Or hoped, all praise to telescopes. We would be they, so addicted to horizons, to bring them close.

Something there is needs completion via coagulation, forming, shaping, and sharing with whomever may be open to clods delivered. If not, rivers will, as they will without reason, continue to overrun their banks and insist upon covering designated previous cultivations. Let then excess of creativity have its say, play out, and leave the critical post-considerations to others. I will surely sit and ponder spent what spills forth, to shape, to edit, to discard. And watch my little yard sink beneath needed and needy floods.

I will have done with deprivation and bring myself, what I have shaped and misshapen, to the world. These things, this burden, have I most loved and felt responsible for, have born the shame of. I have fought and have failed utterly again and again though my attempts have been, and still are, sincere though not blameless. Fear has been my encampment, a longing beneath knowing feet in secret cellars just beyond reach of contracted hands forever spelling hunger. I know open bastion doors and windows to now fling beyond embankments what has been wrung out of my floes and woes though hands wither from too much turning against and inward. What a relief to burst beyond boundaries too long successfully restraining.

I recently wrote a poem about much too too solid bastions of self, of forceful puer energy ramming through and over and into long buried storms and petrified forms, of passion mangling the delusion of 'norms' ignoring too sensitive alarms. Given May Sarton's May revelation this morning I now understand that the poem is about more than eros, it is about that powerful creative/destructive force, the daemon/tyro that ever urges outward intent on making and staking Self in new land and at least one aging man wrenched and rendered from dried and calcified encrustations. I am, to borrow from the insistent dream image, beginning to leak. And to break open.


Archeology - What The Stele Says 'Upon Taking A Much Younger Lover'


That this old ground yields to plow stuns.
What begins to be, earth swell, breaks
root-room open to blood means.

Old skeins tear upon what is new terrain,
hunger worn, long appended. There is
no blame for pain is the blessing.

All hurt now stings twilight quaked into being.
Your breath falls upon me now, taut, sinew,
bruising hand, purple inside flares warrior nerves

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Heures mornes

Hélas, quel soir ! ce soir de maussade veillée.
Je hais, je ne sais plus ; je veux, je ne sais pas ;
Ah mon âme, vers un néant, s'en est allée,
Vers un néant, très loin je ne sais où, là-bas ?

Il bat des tas de glas au-dessus de ma tête,
Le vent, il corne à mort, et les cierges bénits
Qu'on allumait, pendant la peur de la tempête,
Les bons cierges se sont éteints et sont finis.

Cela se perd, cela s'en va, cela se disloque,
Cela se plaint en moi, si monotonement,
Et cela semble un cri d'oiseau, qui s'effiloque.
Qui s'effiloque au vent d'hiver, lointainernent.

Oh ces longues heures après ces longues heures,
Et sans trêve, toujours, et sans savoir pourquoi
Et sans savoir pourquoi ces angoisses majeures ;
Oh ces longues heures d'heures à travers moi !

Une torture ? - Oh vous qui les savez si mornes
Ces nuits mornes, et qui dansez, au vent du Nord,
Ruts d'ouragan, sur les marais et les viornes
Et les étangs et les chemins et sur la mort ;

Une torture en moi frappe et me lacère ?
Une torture à pleins éclairs, comme des faulx
Et des sabres, par à travers de ma misère ;
Une torture, à coups de clous et de marteaux ?

Là-bas, ces grandes croix au carrefour des routes,
Ces croix ! - Oh ! n'y pouvoir saigner son coeur ; ces croix,
Où s'accrochent des cris d'espace et de déroutes,
Des cris et des haillons de vent dans les grands bois.

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Victor Hugo

La Captive (The Turkish Captive)

Si je n'étais captive,
J'aimerais ce pays,
Et cette mer plaintive,
Et ces champs de maïs,
Et ces astres sans nombre,
Si le long du mur sombre
N'étincelait dans l'ombre
Le sabre des spahis.

Je ne suis point tartare
Pour qu'un eunuque noir
M'accorde ma guitare,
Me tienne mon miroir.
Bien loin de ces Sodomes,
Au pays dont nous sommes,
Avec les jeunes hommes
On peut parler le soir.

Pourtant j'aime une rive
Où jamais des hivers
Le souffle froid n'arrive
Par les vitraux ouverts,
L'été, la pluie est chaude,
L'insecte vert qui rôde
Luit, vivante émeraude,
Sous les brins d'herbe verts.

Smyrne est une princesse
Avec son beau chapel ;
L'heureux printemps sans cesse
Répond à son appel,
Et, comme un riant groupe
De fleurs dans une coupe,
Dans ses mers se découpe
Plus d'un frais archipel.

J'aime ces tours vermeilles,
Ces drapeaux triomphants,
Ces maisons d'or, pareilles
A des jouets d'enfants ;
J'aime, pour mes pensées
Plus mollement bercées,
Ces tentes balancées
Au dos des éléphants.

Dans ce palais de fées,
Mon coeur, plein de concerts,
Croit, aux voix étouffées
Qui viennent des déserts,
Entendre les génies

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Hard Rock Kid

(tom lang/additional lyrics by myles goodwyn & mike stone)
Published by goody two tunes, inc./additional publishers - bmi
The boy inside the man, looks hard into the night
The neighborhood cant get to sleep
The stereo is playing something hard and fast
The boy is tough, he plays for keeps
No ones gonna tell him hes too wild
Everybody knows hes a problem child
Hes a hard rock, hes a hard rock, hes a hard rock kid (kid)
Its a hard time, its a fine line, for a hard rock kid
Hes a hard rock, hes a hard rock, hes a hard rock kid (kid)
Leave him alone, hes in a hard rock zone
In the shadows, theres a heart thats beating strong
And through the night, he feels the heat
Hes like a stranger as he dances on the stage
Hes made a promise that he cant keep
But no ones gonna tell the boy hes wild
Everybody knows hes a hungry child
Hes a hard rock, hes a hard rock, hes a hard rock kid (kid)
Its a fine line, its a hard time, for a hard rock kid
Hes a hard rock, hes a hard rock, hes a hard rock kid (kid)
Leave him alone, hes in a hard rock zone
She watches as he turns, pretending not to care
And yet she knows the way he feels
The need for love so strong, together they can win
For now the musics all thats real
But no ones gonna tell the boy hes wild
Everybody knows hes a problem child
Hes a hard rock, hes a hard rock, hes a hard rock kid (kid)
Its a hard time, its a fine line, for a hard rock kid
Hes a hard rock, hes a hard rock, hes a hard rock kid (kid)
Leave him alone, hes in a hard rock zone
Hes a hard rock, hes a hard rock, hes a hard rock kid (kid)
Its a hard time, its a fine line, for a hard rock kid
Hes a hard rock, hes a hard rock, hes a hard rock kid (kid)
Leave him alone, hes in a hard rock zone

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Added by Lucian Velea
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