Quotes about j'aime, page 8
Signe
Je suis soumis au Chef du Signe de l'Automne
Partant j'aime les fruits je déteste les fleurs
Je regrette chacun des baisers que je donne
Tel un noyer gaulé dit au vent ses douleurs
Mon Automne éternelle ô ma saison mentale
Les mains des amantes d'antan jonchent ton sol
Une épouse me suit c'est mon ombre fatale
Les colombes ce soir prennent leur dernier vol
poem by Guillaume Apollinaire
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Ode - Promesse De L'Amour
Hier, l'Amour touche du son
Que rendoit ma lire qu'il aime,
Me promit pour une chanson,
Deux baisers de sa mere mesme.
Non, luy dis-je, tu scals mes voeux,
Tu connois quel penchant m'entraine,
Au lieu d'un j'en offre deux,
Pour un seul baiser de Climene.
Il me promit ce deux retour,
Ma lire en eut plus de tendresse;
Mais vous, Climene, de l'amour
Aquiterez-vous la promesse?
poem by Matthew Prior
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le Lys Est Le Plus Beau
Le lys est le plus beau des enfants du zéphire,
Il lève un front superbe et demande l'empire.
Des suaves esprits dans sa coupe formés,
L'air, les eaux, le bocage, au loin sont embaumés.
Sous l'herbe, loin des yeux, plus aimable et moins belle,
La violette fuit. Son parfum la révèle,
Avertit qu'elle est là; que, voulant se cacher
Là, pour le sein qu'on aime, il faut l'aller chercher.
poem by Andre Marie de Chenier
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Prière
Ah ! Si vous saviez comme on pleure
De vivre seul et sans foyers,
Quelquefois devant ma demeure
Vous passeriez.
Si vous saviez ce que fait naître
Dans l'âme triste un pur regard,
Vous regarderiez ma fenêtre
Comme au hasard.
Si vous saviez quel baume apporte
Au coeur la présence d'un coeur,
Vous vous assoiriez sous ma porte
Comme une soeur.
Si vous saviez que je vous aime,
Surtout si vous saviez comment,
Vous entreriez peut-être même
Tout simplement.
poem by Rene Francois Armand Prudhomme
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Ô naturel désir...
Ô naturel désir pour l'homme être roi
On est revêtu de la carte de son royaume
Les fleuves sont des épingles d'acier semblables à tes veines où roule l'onde trompeuse de tes yeux
Le cratère d'un volcan qui sommeille mais n'est pas éteint
C'est ton sexe brun et plissé comme une rose sèche
Et les pieds dans la mer je fornique un golfe heureux
C'est ainsi que je l'aime la liberté
Et je veux qu'elle seule soit la loi des autres
Mais je suis l'ennemi des autres libertés
poem by Guillaume Apollinaire
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Hier Au Soir
Hier, le vent du soir, dont le souffle caresse,
Nous apportait l'odeur des fleurs qui s'ouvrent tard ;
La nuit tombait ; l'oiseau dormait dans l'ombre épaisse.
Le printemps embaumait, moins que votre jeunesse ;
Les astres rayonnaient, moins que votre regard.
Moi, je parlais tout bas. C'est l'heure solennelle
Où l'âme aime à chanter son hymne le plus doux.
Voyant la nuit si pure et vous voyant si belle,
J'ai dit aux astres d'or : Versez le ciel sur elle !
Et j'ai dit à vos yeux : Versez l'amour sur nous !
poem by Victor Hugo
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XXX - C'est vrai, j'aime Paris…
C'est vrai, j'aime Paris d'une amitié malsaine;
J'ai partout le regret des vieux bords de la Seine
Devant la vaste mer, devant les pics neigeux,
Je rêve d'un faubourg plein d'enfants et de jeux.
D'un coteau tout pelé d'où ma Muse s'applique
A noter les tons fins d'un ciel mélancolique,
D'un bout de Bièvre, avec quelques chants oubliés,
Où l'on tend une corde aux troncs des peupliers,
Pour y faire sécher la toile et la flanelle,
Ou d'un coin pour pêcher dans l'île de Grenelle.
poem by François Coppée
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Les stalactites
J'aime les grottes où la torche
Ensanglante une épaisse nuit,
Où l'écho fait, de porche en porche,
Un grand soupir du moindre bruit.
Les stalactites à la voûte
Pendent en pleurs pétrifiés
Dont l'humidité, goutte à goutte,
Tombe lentement à mes pieds.
Il me semble qu'en ces ténèbres
Règne une douloureuse paix ;
Et devant ces longs pleurs funèbres
Suspendus sans sécher jamais,
Je pense aux âmes affligées
Où dorment d'anciennes amours :
Toutes les larmes sont figées,
Quelque chose y pleure toujours.
poem by Rene Francois Armand Prudhomme
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Scrupule
Je veux lui dire quelque chose,
Je ne peux pas ;
Le mot dirait plus que je n'ose,
Même tout bas.
D'où vient que je suis plus timide
Que je n'étais ?
Il faut parler, je m'y décide...
Et je me tais.
Les aveux m'ont paru moins graves
A dix-huit ans ;
Mes lèvres ne sont plus si braves
Depuis longtemps.
J'ai peur, en sentant que je l'aime,
De mal sentir ;
Dans mes yeux une larme même
Pourrait mentir,
[...] Read more
poem by Rene Francois Armand Prudhomme
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Homo universalensis
Homo universalensis
I do not look at thee
as if upon a honeybee
afraid if thy might sting
but rather as a cherrytree
that blossoms in the spring
you are not man nor woman
but of them all first human
a flower to be admired
a light desiring to be fired
your heart is beating at my door
in room 3, four or five
you jumped into my life
and pumped your virtues through
a Golden Bough to do
it is my deepest plight
here on my knees I might
bow seven times for
[...] Read more
poem by Madrason writer
Added by Poetry Lover
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